ILS ONT DIT…
M. Houssein Ali Abdallah Proviseur du LIC
« Nous sommes heureux de participer à cette foire qui nous permet de rencontrer les professionnels du monde économique et les entreprises de la place.
C’est pour nous l’occasion de démontrer les compétences dans les différentes filières de formation que nous proposons à nos élèves.
Je dois vous dire aussi qu’au niveau de la demande en formation professionnelle, la tendance est nettement en hausse au détriment des filières générales lors de l’orientation des élèves au sortir du collège.
C’est pourquoi nous nous efforçons d’offrir plus de place et des formations plus diversifiées et plus solides encore à ceux qui viennent poursuivre leurs scolarité et leur formation au LIC.
Outre l’enseignement technologique et le secteur tertiaire, nos menus de formation sont assez larges puisqu’ils comprennent une large gamme de formations dans le domaine industriel.
De plus, nous proposons des stages d’immersion en milieu professionnel afin de mieux s’adapter et se perfectionner dans leurs cursus scolaires.
Je dois aussi rappeler que nous allons ajouter aux cartes de formations industrielles des nouveautés tout à fait inédites comme les énergies renouvelables à l’image de l’exploitation de l’énergie solaire à travers la technologie des panneaux solaires ainsi que la mécanique impliquant les hautes technologies mises en œuvre dans les grands centres industriels.
Toute cette main d’œuvre qualifiée servira évidemment dans les grands projets de développement qui sont en chantier dans notre pays à l’instar de l’élargissement du Port de Doraleh ou la construction du Port de Tadjourah.
Je suis donc tout à fait optimiste quant à ce travail qui vient d’être engagé par les départements ministériels, les centres de formation et les entrepreneurs de la place.»
Amina Ahmed Yonis Directrice du Centre de protection de l’Enfant
« Notre centre est en réalité un orphelinat qui propose des formations qualifiantes après des études générales aux jeunes filles dont la garde nous est confiée.
Aujourd’hui, nous gérons un effectif de près de 315 jeunes filles à qui nous proposons aussi des formations diverses portant principalement sur la cuisine, la teinture, l’artisanat ou la broderie.
Ainsi, une fois leur formation et leurs cycles d’apprentissages complétés, elles ont une chance de s’insérer dans le tissu économique du pays.
Nous avons des monitrices dont le travail est reconnu et apprécié des professionnels djiboutiens dans tous les domaines auxquels nous touchons.
Qu’il s’agisse de la broderie, de la poterie, de la cuisine ou de la coiffure, nous possédons un savoir-faire reconnu et apprécié.
C’est donc une belle opportunité pour nous aujourd’hui de mieux mettre en valeur notre centre et aussi les jeunes filles qui sont en fin de formation.
Elles pourront ainsi faire découvrir au public leur talent et leurs compétences et pouvoir espérer trouver du travail demain quand elles auront complété leurs formations. »
Roda Ahmed Doualeh Directrice du Centre d’Action Sociale
pour l’Autonomisation des Femmes de Balbala
« Dans le cadre de la foire des petits métiers, nous avons voulu mettre l’accent sur deux des principales formations qualifiantes que nous proposons.
Il s’agit de la cuisine où nous avons présenté quelques-unes de nos meilleures pâtisseries et la coiffure qui comprend également les soins et l’esthétique du corps.
Mais il faut avoir à l’idée que notre gamme de formation est bien plus large et qu’elle comprend un éventail bien assorti comportant les tatouages au henné, les manucures et les pédicures, etc.
C’est une chance pour nous aujourd’hui de pouvoir exposer le savoir-faire de nos jeunes apprenantes qui sont en fin de formation.
Nous comptons évidemment démontrer leurs compétences en matière de cuisine légère ou plus conventionnelle.
De la même manière, nous visons principalement et essentiellement les salons de coiffure, les hôtels et les restaurants gastronomiques ou autres ainsi que les maisons de couture et de broderie.
Nous espérons réellement pouvoir attirer l’attention des opérateurs économiques sur le savoir-faire et les talents de nos jeunes apprenantes afin qu’elles puissent avoir plus de chance à l’embauche. »