Le ministre de l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, la chargée d’affaires de l’ambassade de France en république de Djibouti, Anne Suard, le directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama, et le directeur général de l’Agence française de développement à Djibouti, Philippe Collignon, ont paraphé hier une convention en faveur de la république de Djibouti pour la mise en œuvre du projet de développement urbain intégré 2 (PDUI 2) dans les quartiers Layableh et Moustiquaire de la commune de Balbala.
Ce nouveau projet d’un montant de 6 millions d’euros (soit plus de 1,245 milliards de francs Djibouti) permet de financer la tranche ferme d’un vaste programme de restructuration urbaine à Balbala.
Ce programme fait suite aux deux projets urbains financés par l’AFD dans le passé, en collaboration avec l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) : en l’occurrence l’aménagement urbain à PK12 en 2008, puis Wahlé- Daba en 2012 quand avait été lancé le premier projet de développement urbain intégré PDUI-1.
L’enjeu de ces initiatives est de lutter contre l’extrême pauvreté et de réduire les inégalités urbaines en améliorant les conditions de vie des habitants. Avec environ 275 000 habitants, la commune de Balbala qui compte aujourd’hui plus de la moitié de la population de Djibouti-ville et concentre la grande majorité des familles en situation de pauvreté, constitue un secteur prioritaire d’intervention.
Le projet de développement intégré 2 (PDUI2) cible la zone nord-ouest de la commune de Balbala qui s’est urbanisée rapidement de façon spontanée et figure parmi les plus précaires. Ainsi le projet a pour finalité d’améliorer les conditions de vie des habitants de Layableh et de Moustiquaire, en termes de sécurité et de fonctionnalité des espaces publics, par la valorisation de leur environnement urbain et la fourniture de services essentiels dont les populations de ces quartiers sont privés.
Au-delà du PDUI2, le programme urbain d’ensemble prévoit à terme de compléter les investissements prioritaires par le maillage des espaces publics de liaison et de vie de quartier (réseau viaire, éclairage public), d’implanter des équipements publics de proximité ( groupe scolaire primaire, collège, terrains de sport et de jeux additionnels), d’étendre les activités marchandes et d’installer des équipements à rayonnement communal (caserne mixte pompiers /gendarmerie en frange ouest du quartier, centre de santé avec la maternité).