Des tremplins d’intégration sociale
Le projet de taille de pierres a démarré, il y a deux ans. Il a pour objectif de réduire le chômage dans les zones cibles de notre pays. Ce programme, mené conjointement par le Ministère de l’Equipement et du Transport et le Secrétariat d’Etat chargé de la Solidarité Nationale,a connu ces temps-ci une évolution positive. Avec les nouvelles carrières de Balbala qui sont porteuses de création d’emplois journaliers est donc source de revenu pour les bras valides à pied d’oeuvre sur place.
Sous l’égide de La secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, l’Agence djiboutienne de développement social(ADDS) a organisé samedi dernier un atelier de sensibilisation sur la taille de pierres. La rencontre s’est tenue au centre d’action sociale et d’autonomisation des femmes, sis à Balbala, dans le cadre de la célébration de la semaine de la solidarité nationale. Le séminaire y a réuni des responsables de l’ADDS, dont le directeur général, Mahdi Mohamed Djama, le président de la commune de Boulaos, Saïd Abdi Elmi, le président de la commune de Balbala, Youssouf Nouho Hassan, et des représentants d’associations locales.
Le projet de taille de pierres a démarré, il y a deux ans. Il a pour objectif de réduire le chômage dans les zones cibles de notre pays. Ce programme, mené conjointement
par le Ministère de l’Equipement et du Transport et le Secrétariat d’Etat chargé de la Solidarité Nationale,a connu ces temps-ci une évolution positive. Avec les nouvelles carrières de Balbala qui sont porteuses de création d’emplois journaliers est donc source de revenu pour les bras valides à pied d’oeuvre sur place.
En effet, comme l’ont rappelé les responsables de l’ADDS, les filets sociaux de sécurité sont des mécanismes de transferts sociaux non contributifs, ciblant les individus ou les ménages vulnérables. L’initiative vise à soutenir la consommation et/ou l’accès aux services sociaux de base des populations pauvres et vulnérables. Elle est considérée comme un atout d’intégration sociale pour les populations actives sans qualifications. Les ménages issus du milieu rural et urbain sont exposés à une variété de chocs qui les empêchent d’accumuler le bien et le capital humain susceptibles de les aider à sortir de la pauvreté. Aussi une grande majorité de la population, notamment les travailleurs du secteur informel et du milieu rural, les catégories sociales vulnérables ne sont pas couverts par le dispositif formel de sécurité sociale. Ces groupes ont recours à de multiples systèmes alternatifs notamment les systèmes de solidarités à l’échelle familiale territoriale et dans les réseaux religieux…
En effet, L’INDS recommande la valorisation des matériaux locaux pour servir de levier dans la création d’emplois. L’ADDS est en train de promouvoir la mise en place d’une filière de génie civil à travers ses travaux (HIMO) dans l’exécution des projets d’intérêt général. Les tailleurs ont reçu une formation prise en charge par l’ADDS et dispensée par des spécialistes. Un voyage d’études des techniciens de l’ADDS a été organisé à Dire Dawa au mois de juillet 2014, un deuxième en faveur des chefs d’entreprise de taille est prévu dans les mois à venir. 19 sites de taille sont opérationnels à Djibouti ville et dans ces alentours, 3 dans les Régions (2 à Dikhil et 1 à Ali Sabieh). 5 demandes de sites sont reçues.
D’autre part, les entreprises de taille de pierres sont au nombre de 21 et sont regroupées en coopérative. 2 800 emplois ont été créés dans la commune de Balbala et la région d’Arta et 300 autres à Dikhil. Les filets sociaux de sécurité (FSS) ont pour objectif d’assister les personnes les plus démunies, dans le but d’atténuer leur situation de pauvreté chronique et sécuriser les personnes vulnérables qui sont à la marge de la pauvreté et risque de basculer dans une situation de pauvreté.
Les utilisations envisagées pour le pavage des voies sont 4,7 millions de pièces au chantier de Balbala, financé par le programme d’investissement national(PIN), 1,2 millions de pièces au site des travaux de Q7 financé par l’IDA, 2 millions de pièces pour la rue de mouche 2, Arhiba , Ambouli et Einguella.