Visite de l’unité de micro-finance islamique et de la caisse populaire d’épargne et de crédit de Balbala.
Sous le patronage de la secrétaire d’Etat chargée des Affaires Sociales, Mouna Ahmed Osman, une délégation de l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) a organisé lundi dernier successivement une visite dans les locaux de l’unité-pilote de micro-finance islamique à l’avenue Cheick Moussa dans la commune de Balbala et une autre visite au point-service de la caisse populaire d’épargne et de Crédit à Balbala.
Et ceci, faut-il préciser, en présence du directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama, et du président de la commune de Balbala, Youssouf Hassan Nouho.
Depuis son lancement officiel au mois de novembre 2012, l’unité de micro-finance de Balbala a permis de sensibiliser 1000 personnes, identifier 235 projets et financer à ce jour 146 projets dont 104 pour des femmes. Tous ces produits sont subventionnés en partie par l’ADDS pour fidéliser la clientèle potentielle de la caisse populaire d’épargne et de crédit mais pour avant tout dépasser le stade de l’assistanat et susciter le besoin chez les promoteurs de micros-projets.
La micro finance islamique est conçue comme un ensemble d’accompagnement en vue d’intégrer une inclusion financière économique et sociale. La finance islamique est fondée sur cinq principes dont les interdictions de prise d’intérêt, de l’incertitude liés aux spéculations prohibés par la Charia. Elle repose sur le partage des pertes et profits et l’existence d’un actif sous- jacent.
Quant à la caisse populaire d’épargne et de crédit de Balbala, elle a été créée au début de 2011. Les caisses populaires d’épargne et de crédit sont des institutions de micro-finance qui ont comme principale mission d’offrir des services financiers, tel que les crédits de faible montant (« microcrédits ») à des personnes qui n’ont pas accès au secteur financier formel (banques classiques), afin de les soutenir dans la création d’activités productives ou génératrices de revenus.
En donnant l’accès aux services financiers, les CPEC jouent un rôle important dans la lutte contre la pauvreté. En effet, les revenus générés par les activités permettent non seulement à la développer mais contribuent également au rehaussement du revenu des ménages, et par là même au renforcement de la sécurité alimentaire, de la qualité de l’éducation des enfants, et de la prise en charge des soins de santé.