Un atelier, consacré au renforcement de capacités des communicants du secrétariat d’Etat chargé des Affaires sociales (SEAS), s’est ouvert lundi dernier au palais du peuple.
La cérémonie inaugurale de l’atelier s’est déroulée au palais du peuple en présence de la secrétaire générale du SEAS, Ifrah Ali, la représentante adjointe du bureau local de l’UNICEF, Alexandra Illmer, et un bon nombre de participants issus des rangs respectifs de différents départements ministériels. Lesquels sont concernés par la problématique de la communication mise au service du développement durable et de la promotion des droits humains, notamment les droits des enfants, à Djibouti.
D’une durée de 4 jours, ces assises étaient animées par un consultant international Sénior en communication pour le développement, Aloys Hakizimana.
Sous la houlette de cet expert, les coordinateurs des guichets sociaux du SEAS, les communicants de l’ADDS et de l’UNFD ont du intégrer les techniques de la communication inclusive. Suite logique : les uns et les autres se doivent de mettre en applications leurs acquis en la matière afin d’appuyer la réalisation des droits humains sous les cieux djiboutiens.
C’était aussi tout le sens de la brève intervention que représentante adjointe du bureau local de l’UNICEF a faite sur place. Alexandra Illmer a affirmé que «la communication pour le développement est un processus inclusif, basé sur des évidences, et planifié pour favoriser l’adoption de comportements sains et améliorer les conditions de vie de la population djiboutienne en général, des femmes et des enfants les plus vulnérables en particulier. La communication pour le développement amplifie la voix des communautés pour identifier leurs problèmes et rechercher les solutions adéquates. La démarche incite ces mêmes communautés à devenir des acteurs de leur propre développement ».
A l’entendre, la communication pour le développement repose sur le dialogue et la consultation avec les familles, les communautés, et la participation des enfants. Elle privilégie les contextes locaux et s’appuie sur une variété d’outils de communication et de canaux dans cette optique.
« Dans ce contexte, il ne peut y avoir de développement durable sans la mise en ouvre d’une bonne communication pour le développement fondée sur une approche, scientifique, participative et systématique de tous les acteurs impliqués dans le processus », a déclaré en substance Mme Alexandra Illmer.
De son côté, la secrétaire générale du SEAS a souligné que cette stratégie inclut aussi les prestataires et institutions qui interviennent directement ou indirectement dans le domaine de la protection sociale. « La tenue de ce séminaire vient traduire la détermination du secrétariat d’Etat aux Affaires sociales à intensifier ses efforts tournés vers le changement de comportement de la communauté. Il s’agit de privilégier par ce biais l’appropriation collective des pratiques sociales essentielles chez de nombreuses familles djiboutiennes et nécessiteuses afin de les orienter vers le chemin de la sortie du cercle vicieux de la pauvreté», a martelé avec insistance Mme Ifrah Ali devant l’assistance réunie lundi dernier au palais du peuple.