Contexte
Le contexte national actuel de Djibouti fait apparaitre des écarts de développement entre la ville capitale et les régions de l’intérieur. Cet écart est encore plus perceptible entre les villes. Réduire cet écart a été affirmé très tôt au moment de l’indépendance du pays. Parmi les outils de mise en œuvre, il y avait les schémas et plans sectoriels, mais aussi les SDAU élaborés en 1998 pour les villes du pays, à l’exception d’Arta. En effet, les deux dernières décennies ont vu se réaliser plusieurs actions en faveur des régions intérieures qui ont apporté des pro-
grès incontestables dans les secteurs des infrastructures, de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, etc. Cependant, les différentes politiques sectorielles dont l’objectif est de contribuer à réaliser une meilleure répartition des facteurs de développement à travers le pays n’ont pas, pour des raisons objectives, atteint les objectifs escomptés.
On peut même affirmer que l’écart de développement entre la capitale et le reste du territoire national a continué à se renforcer. L’essentiel de la population, des activités économiques, reste concentré dans la capitale. Les régions de l’intérieur ne participent que très peu à l’économie nationale. Cette tendance risque même de s’amplifier avec le lancement de grands projets à Djibouti-ville en compliquant sa gestion et sa croissance.