Le don de 2,73 millions de dollars américains approuvé hier par la Banque mondiale, qui provient du Gouvernement du Japon à travers le guichet du Fonds japonais de développement social (JSDF), est mis en œuvre par l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS). En se concentrant sur l’amélioration des perspectives de revenu à long terme, ce programme vient compléter le portefeuille de projets de la Banque mondiale dans le domaine de la protection sociale.
La Banque mondiale a annoncé hier l’octroi d’un don de 2,73 millions de dollars destiné à un programme de promotion de l’emploi à l’intention des jeunes et des femmes à Djibouti.
Le programme, qui devrait bénéficier à plus de 3 000 personnes vivant dans les régions les plus démunies du pays, fournira des formations pour l’acquisition de compétences pratiques et des facilités pour l’accès au crédit.
Le programme vise en premier lieu à aider les jeunes à mettre sur pied et développer leur propre activité génératrice de revenu. Pour ce faire, il encouragera les jeunes à se rassembler pour former des groupes solidaires et aidera les porteurs de projets prometteurs à élaborer un plan d’affaires synthétique grâce à une formation et un accompagnement par les pairs.
Les projets les plus viables recevront ensuite un financement de démarrage. « Aider les jeunes à lancer et développer une petite entreprise demande une démarche globale qui leur permette de surmonter des obstacles comme l’absence de réseau professionnel, le manque de compétences et les difficultés d’accès au crédit,. Grâce à ce projet, nous donnerons aux jeunes l’opportunité de créer leur propre petite entreprise, en fonction des besoins du marché local », affirme Homa-Zahra Fotouhi, représentante résidente de la Banque mondiale à Djibouti.
Le nouveau financement soutiendra par ailleurs le secteur de l’artisanat à Djibouti, en mettant en particulier l’accent sur les femmes. « Beaucoup de Djiboutiennes maîtrisent déjà des techniques d’artisanats traditionnels. Il s’agit de miser sur ce savoir-faire, tout en encourageant l’innovation, le développement de nouveaux produits et la commercialisation de la production locale, de manière à rendre ces activités plus attrayantes et plus viables à long terme », explique Stefanie Brodmann, chef d’équipe du programme à la Banque mondiale.
Le don approuvé hier, qui provient du Gouvernement du Japon à travers le guichet du Fonds japonais de développement social (JSDF), est mis en œuvre par l’Agence djiboutienne de développement social (ADDS).
En se concentrant sur l’amélioration des perspectives de revenu à long terme, ce programme vient compléter le portefeuille de projets de la Banque mondiale dans le domaine de la protection sociale.
Le portefeuille actuel de l’IDA pour Djibouti comprend sept projets représentant un engagement net d’environ 45 millions de dollars, auquel s’ajoutent 19 millions de dollars de fonds fiduciaires ; ces projets concernent toute une gamme de secteurs : santé, éducation, filets de protection sociale, énergie, gestion des risques de catastrophe, développement urbain, développement rural et développement du secteur privé.