Une solidarité gouvernementale agissante
Une délégation ministérielle s’est rendue dans l’après-midi de lundi dernier au quartier d’Arhiba. Celle-ci était composée du secrétaire d’état à la jeunesse et aux sports, Hassan Mohamed Kamil, du ministre de l’énergie, chargé des ressources naturelles, Yonis Ali Guedi, et du ministre de l’habitat, de l’urbanisme, de l’environnement, Moussa Mohamed Ahmed. Les trois membres du gouvernement ont constaté de l’état d’avancement des travaux de réaménagement du terrain du terrain historique de ce quartier populaire de la capitale. Plusieurs hauts responsables ont également fait le déplacement. Citons en l’occurrence la parlementaire Fatouma Mohamed Kamil qui est également membre de l’Association Atouyofan d’Arhiba, et le directeur du Fonds de développement économique de Djibouti (FDED), Ali Daoud, qui se sentaient d’une manière ou d’une autre attachés à ce terrain.
Pour la députée, l’association qu’elle représente est l’initiatrice de ce projet soumis pour financement à l’ADDS qui a pris en charge la construction d’une clôture, d’un gradin, et un local de stockage.
Quant aux trois acteurs de l’Exécutif qui étaient sur place, ils se sont accordés sur le partage des travaux restants, à savoir le remblayage, les éclairages, les poteaux…
Rappelons que ce terrain historique d’Arhiba était une véritable pépinière de talents en matière footballistique et a vu défiler des personnalités comme Al-Gamil, le colonel Said Absieh, Mohamed Ahmed Salem et Saïd Ali Houssein du SEJS, Dr. Chehem Watta, le magistrat Mohamed Abdallah, le colonel Zakaria Hassan de la gendarmerie, le défunt Hassan B, Aden dit Ouradantou qui a été décoré lors de la journée nationale et africaine de la jeunesse. Sans oublier les 3 ministres et le directeur du FDED qui ont également joué sur ce terrain. Dans leurs différentes réactions, les riverains ont exprimé leurs joies et satisfaction pour l’aboutissement de cet important projet.
Le directeur du FDED, Ali Daoud, a rappelé que ce terrain historique a toujours été le centre d’activités sportives de la cité d’Arhiba. Son état de dégradation les avait motivé à réagir. L’association Atouyofan a été la première à monter un projet de réaménagement du site. Le dit-projet a suscité l’adhésion des habitants d’Arhiba et l’accompagnement ministériel. Il a en outre souligné que le ministre des transports était également engagé dans ce projet de réhabilitation.
L’objectif est de faire de ce terrain un lieu de convergence des jeunes sportifs de la capitale.