I INTRODUCTION
I.1 Contexte et justification du projet
L’agriculture est l’un des leviers jugés prioritaire par le gouvernement Djiboutien dans sa stratégie de lutte contre l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire et l’exode rurale. Cependant, la pratique de l’agriculture est confrontée à de multiples contraintes dues principalement aux conditions pédoclimatiques difficiles du pays. Le manque d’eau et/ou la mauvaise pluviométrie, l’absence d’une tradition agricole et la faible disponibilité d’intrants agricoles notamment les semences constituent les principaux obstacles à son essor. Dans ce contexte, le pays importe 90 % de ses denrées alimentaires, ce qui le rend très dépendant des fluctuations des prix sur les marchés internationaux1. Les conséquences du changement climatique sont préjudiciables aux zones rurales qui dépendent de l’agriculture de subsistance et du pastoralisme et qui ont un accès très limité aux infrastructures, aux services et aux marchés. Ce qui entraine de déplacés internes notamment les pasteurs nomades et semi-sédentaires ainsi que les ménages ruraux dont en premier lieu les femmes et les filles, les enfants mineurs et les personnes qui fuient les sècheresses des pays limitrophes et se regroupent soit en zones urbaines/périurbaines.
PGES ferme pilote de production semenciere_version finale |