Les participants de l’atelier, qui s’est achevé hier au siège de l’UNFD, ont été formés sur la prévention de la malnutrition maternelle et infantile à base communautaire. Durant trois jours, ils ont également intégré les grandes lignes de la politique nationale de nutrition et les connaissances de base du protocole national de prise en charge de la malnutrition aigüe.
La salle de conférence de l’UNFD a abrité hier la cérémonie de clôture d’un atelier de formation des formateurs sur la prévention de la malnutrition maternelle et infantile à base communautaire.
Conjointement présidée par le directeur général de l’agence djiboutienne de développement social, Mahdi Mohamed Djama et le secrétaire général du Ministère de la Santé, Ali Silay, cette cérémonie de clôture a vu la participation d’une trentaine de nutritionnistes du ministère de la Santé ainsi que des représentants du tissu associatif national.
Trois jours durant, les participants de cet atelier ont été formés sur la prévention de la malnutrition maternelle et infantile à base communautaire et plus précisément sur la politique nationale de nutrition ainsi que sur le protocole national de prise en charge de la malnutrition aigüe.
Notons au passage que la prise en charge de la malnutrition au départ institutionnelle, reposant uniquement sur les formations sanitaires, a évolué rapidement vers une approche communautaire dès la fin de l’année 2007.
Ladite approche communautaire est mise en œuvre avec la collaboration d’associations communautaires qui organisent le dépistage des enfants malnutris au sein des communautés puis les réfèrent vers les centres de santé les plus proches ou les prennent en charge au niveau des sites communautaires créés dans les localités éloignées des centres de santé.
Rappelons aussi que le programme de prise en charge communautaire de la malnutrition aigüe couvre actuellement 40 centres de santé et 30 sites communautaires à travers le pays.
Avant la traditionnelle remise des attestations aux nutritionnistes qui ont suivi la formation, le Secrétaire général du ministère de la Santé et le Directeur général de l’ADDS ont tout deux mis en exergue l’importance de cette formation de formateurs qui devront à leur tour inculqué aux communautés les rudiments préventifs de la malnutrition maternelle et infantile.
C’est dire le rôle crucial des principaux concernés dans ce domaine vital. D’autant plus que la dernière enquête nutritionnelle de 2010 avait relevé une baisse de taux de 16,8 % à 10% pour la malnutrition aiguë globale et de 2,4% à 1,2% pour la malnutrition sévère globale entre 2007 et 2010.
Cependant, la situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans demeure préoccupante avec des taux élevés de malnutrition allant au-delà de 15%.