L’Agence djiboutienne de développement social (ADDS) a organisé dimanche 06 mai dernier un atelier d’information et de sensibilisation sur l’accès au fonds de développement communautaire (FDC) du projet PARISER, financé par la Banque africaine de développement (BAD). L’initiative rentrait dans le cadre de la mise en œuvre du programme communautaire de l’ADDS.
Ces causeries de proximité, qui se sont tenues dans la salle de réunion du conseil régional d’Obock, avaient pour objectif de présenter davantage le Fonds de Développement Communautaire aux associations afin que ces dernières puissent largement participer aux appels à projets.
A titre de rappel, ce fonds, à hauteur de 150.000.000 FDJ reparti dans les 5 régions, permettra de financer les activités ayant des utilités communautaires. Avec comme portée le déclenchement d’une dynamique communautaire de développement local qui est menée par la population et pour la population dans les régions de l’intérieur du pays. Pour mener à bien sa mission d’assistance aux associations à la conception, au montage, et à la soumission des projets, l’ADDS a recruté un consultant local par région et siégeant aux conseils régionaux.
Lors de ces causeries de proximité à Obock, le directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama, a évoqué les principes du programme de son institution et les conditions d’éligibilité des organisations bénéficiaires. Il a également rappelé l’opportunité que représente le Fonds de développement communautaire qui s’adresse directement à la société civile.
Des explications qui ont été suivies d’interrogations formulées par la quarantaine d’interlocuteurs représentatifs du tissu associatif obockois. Les réponses du manager de l’ADDS sur l’utilité et les apports du FDC ont du les satisfaire au regard de leurs hochements de têtes approbateurs.