Notre capitale, comme toutes les grandes villes du monde, est confrontée à des défis multiformes qui se traduisent par une croissance démographique effrénée et une rapide extension des zones urbaines et périurbaines.
Cette perspective urbaine nécessite une réponse rapide et efficace des autorités publiques, en particulier des institutions en charge de la gestion urbaine.
C’est dans ce sens que le ministre de l’Intérieur, Hassan Omar Mohamed, et la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, ont procédé jeudi dernier au lancement du comité de pilotage du projet Gestion des déchets solides financé par l’Agence Française de Développement (AFD).
La réunion de concertation au cours de laquelle ce lancement a eu lieu s’est déroulée au ministère de l’intérieur, en présence du directeur général de l’ADDS, M. Mahdi Mohamed Djama, du préfet de la ville de Djibouti, M. Moumin Ahmed Cheick, du président de la commune de Balbala, M. Youssouf Hassan Nouho, et du directeur général de la voirie de Djibouti, M. Charmarké Youssouf Moussa.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministre de l’Intérieur, Hassan Omar Mohamed, qui est en effet le président de comité de pilotage du projet Gestion des déchets solides, a rappelé que les efforts du gouvernement se sont intensifiés ces dernières années pour encadrer et accompagner les mutations auxquelles notre capitale fait face, notamment en ce qui concerne l’épineuse problématique de la gestion des déchets solides.
Le ministre a ensuite souligné que la rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans la dynamique et vise à lancer les travaux de ce projet de grande envergure visant à lutter contre la pauvreté urbaine et à améliorer le cadre de vie de nos concitoyennes et concitoyens.
Débuté en 2014, le Projet de Gestion des Déchets Solides, financé par l’AFD à hauteur de 6 millions d’euros, est mis en œuvre par l’Office de la Voirie de Djibouti (OVD) avec l’appui de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS).
Le groupement SEURECA-NALDEO y apporte son assistance technique.
L’Objectif du projet vise la réduction de la pauvreté urbaine, l’amélioration du cadre de vie de la population locale et la réduction de la pauvreté relative et extrême, ainsi que la gestion rationnelle des déchets solides.
Ce projet devrait permettre la création d’emplois formels dans le secteur de la gestion des déchets solides, l’amélioration du tri et du recyclage et la création d’une filière de fabrication de matériaux de construction à partir des déchets plastiques.
A savoir que Djibouti ville produit quotidiennement près de 300 tonnes d’ordures ménagères à collecter, transporter, stocker et traiter. Cette tâche titanesque revient à l’office de la voirie (OVD).
Mohamed Chakib