Le démarrage des activités de l’unité pilote de micro finance islamique de l’Agence Djiboutienne de Développement Social(ADDS) vient à point nommé pour les foyers pauvres de la commune de Balbala. Financé à hauteur de 1 million de dollars américains par la Banque Islamique de Développement(BID), le programme en question va favoriser l’accès de près de 10.000 ménages sans sources de revenus au financement islamique.
L’unité pilote de micro finance islamique de l’Agence Djiboutienne de Développement Social(ADDS) a démarré hier le financement de ses premiers projets au sein de la sous préfecture du 5ème arrondissement, sis dans la commune de Balbala.
Placé sous le patronage de la secrétaire d’Etat de la Solidarité Nationale, le lancement des activités de cette unité pilote de micro finance islamique de l’ADDS a regroupé, outre Mme Zahra Youssouf Kayad, sur place plusieurs de ses collègues du gouvernement.
Citons en l’occurrence le ministre des Affaires Musulmanes et des Biens Waqfs, le Dr Hamoud Abdi Souldan, le ministre de l’Equipement et des Transports, M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala, la ministre de la Promotion de la Femme et du Planning Familial, Mme Hasna Barkat Daoud, et le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, qui se trouvaient pour la circonstance aux côtés du président de la commune de Balbala, M. Ali Mohamed Dato, du directeur général de l’ADDS, M. Mahdi Mohamed Djama, et du directeur de la micro finance de cette même ADDS, M. Abdallah Houmed Mohamed, et une foule d’anonymes.
Les débuts de ce projet pilote de micro finance islamique viennent à point nommé pour les foyers pauvres de la commune de Balbala. Financé à hauteur de 1 million de dollars américains par la Banque Islamique de Développement(BID), le programme en question va favoriser l’accès de près de 10.000 ménages sans sources de revenus au financement islamique.
En effet, les apports de la micro finance islamique devraient apporter des bouffées d’oxygène pour les populations cibles des quartiers populaires de Bahache, Quarawill, Cheick Moussa et Cheick Osman dans la commune de Balbala. Les offres de services de cette finance alternative devraient répondre aux attentes des clients potentiels, soucieux de voir des liens de solidarité se tisser entre le prêteur et l’emprunteur. Tout indique que la micro finance islamique va exaucer leurs vœux dans ce sens.
Puisque celle-ci est basée sur les principes régissant le fonctionnement de la finance islamique.
Concrètement, la micro finance islamique de l’ADDS offre des produits financiers innovants.
Il s’agit de petits crédits à taux zéro grâce auxquels des femmes et hommes sans ressources financières pourront se lancer dans des activités génératrices de revenus et réaliser des projets de micros entreprises.
D’ailleurs, le constat était aussi celui du ministre des Affaires Musulmanes et des Biens Waqfs.
Comme l’a bien relevé le Dr Hamoud Abdi Souldan, la finance islamique et la micro finance islamique octroient des crédits dépourvus d’intérêt et veillent au respect des principes de droits de la charia quant au règlement de l’échéancier financier.
De son côté, la secrétaire d’Etat de la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, a insisté sur l’importance que revêt le lancement de ce programme de micro finance islamique pour les riverains des quartiers de Balbala longtemps exclus du système bancaire classique.
Pour sa part, le directeur général de l’ADDS a mis en exergue son espoir de voir l’unité pilote de micro finance islamique se transformer à moyen terme en une caisse autonome.
M. Mahdi Mohamed Djama a invité les banques islamiques de la place à les accompagner dans la concrétisation de ce processus.
En outre, la cérémonie de lancement de ce nouveau levier de financement de l’ADDS s’est clôturée par la remise de matériels achetés auprès des fournisseurs au bénéfice de 18 promoteurs de projets de micros entreprises résidant dans la commune de Balbala.
Bref, l’unité pilote de micro finance islamique de l’ADDS va couvrir les secteurs de survie, l’agronomie et la sous-traitance