Recenser les associations nationales. Connaitre leur domaine d’action. Identifier leurs besoins pour mieux les soutenir. Tels sont les objectif d’un atelier organisé par le Ministère de la Femme et de la Famille.
Un atelier portant sur l’identification et le recensement du tissu associatif s’est tenu mercredi dernier au Sheraton Hôtel. Ledit atelier est organisé par le Ministère de la Femme et de la Famille, avec l’étroite collaboration du ministère de l’intérieur et du Secrétariat d’Etat aux Affaires Sociales, et surtout avec l’appui technique de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS). Le lancement de cet atelier a vu la participation des secrétaires généraux du ministère de l’intérieur, du ministère de la Femme et de la Famille, et du Secrétariat d’Etat aux Affaires Sociales, respectivement Mr Sirag Omar, Yasmine Salim, et Ifrah Ali ainsi que la coordinatrice de l’UNFD Roukiya Ali mais aussi un parterre de personnalités issues du mouvement associatif.
L’objectif de ce recensement est d’identifier les besoins des associations, diagnostiquer leur état actuel et leurs activités et répertorier les données disponibles en matière des besoins. « Les Associations sont un des piliers de la société Djiboutienne. Proches des populations, elles agissent sur le terrain. Cette société civile est un maillon essentiel dans le lien entre le citoyen et l’Etat », a indiqué d’emblée la secrétaire générale du ministère de la Femme et de la Famille. Elle a mis en exergue « le rôle fondamental que jouent les Associations féminines dans notre pays. ».
Cependant elle a reconnu que «beaucoup d’associations à Djibouti peinent encore à s’affirmer en tant que véritables acteurs du développement ». C’est donc pour remédier à cette situation que le Ministère de la Femme et de La Famille lance une étude de recensement et d’identification des besoins des associations et groupements professionnels des femmes. Cette étude s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de l’Etat à combattre les problèmes socioéconomiques existant dans le pays.
Son objectif sera donc de référencer les différentes associations et groupements professionnels existants, de lister leurs activités et domaines d’interventions et enfin de faire l’inventaire des besoins. « A l’issue de cette étude, nous serons en mesure de mieux appréhender le panorama de la société civile Djiboutienne, pour pouvoir la développer, l’encourager et répondre à ses besoins, afin qu’elle accomplisse pleinement son rôle de soutien et de développement de la population dans son ensemble et des personnes vulnérables en particulier », a déclaré en substance la secrétaire générale du ministère de la Femme et de la Famille.
Par ailleurs, la grande majorité des associations se trouvent dans les centres urbains alors que dans les régions rurales où la dynamique associative est indispensable, leur nombre est limité. Toutefois, on constate une hausse ces dernières années et l’émergence des associations féminines, selon ses précisions. Le recensement des associations et l’identification des ces dernières permettront de répondre à ces lacunes et de favoriser les associations féminines dans le but de les soutenir dans leurs besoins.
A l’issue de cet atelier, un agenda électronique sera mis en place pour connaitre les associations et leur domaine d’activité.
Sadik