Hier matin, le ministère des affaires sociales et des solidarités a conjointement organisé avec l’ADDS, une cérémonie mettant en lumière le bilan des réalisations de l’unité pilote de micro finance islamiques.
Dans le cadre de la semaine nationale de la solidarité, la ministre des affaires sociales et des solidarités Mme Ouloufa Ismail Abdo s’est rendue au siège de l’UNFD pour une cérémonie axée sur la micro finance islamique organisée en collaboration avec la CPEC.
Dans l’encadrement de l’autonomisation des ménages vulnérables et de leur intégration socioéconomique, le Ministère des Affaires Sociales et des Solidarités, à travers son agence d’exécution l’ADDS ainsi que la CPEC, a su mettre en œuvre des programmes et outils pertinents comme la microfinance afin de mettre à la disposition d’une large frange de la population, écartée du système bancaire classique, des produits et services financiers abordables.
Depuis 2012, la microfinance islamique et classique est organisée à Djibouti pour éliminer la pauvreté dans notre pays à travers le réseau de caisses populaires d’épargnes et de crédits en ville et dans les cinq régions de l’intérieur.
Il y a une décennie de cela, la microfinance a commencé anxieusement dans 5 quartiers de Balbala, puis s’est étendu progressivement sur les quartiers de Djibouti ville.
Dans son intervention la secrétaire général de l’UNFD Mme Fatouma Moussa a profité de cette occasion pour transmettre les salutations de notre présidente et première Dame Son Excellence Mme Kadra Mahomed Haid. ‘’ Le choix du siège de l’UNFD par le MASS, au 2ème jour de la semaine nationale témoigne de l’importance qu’accorde la Ministre des affaires sociales et des solidarités, Mme Ouloufa Ismail Abdo au partenariat entre nos deux institutions’’ a dit déclaré la responsable.
Mme Fatouma Moussa a par ailleurs indiqué que Le thème, NOTRE POLITIQUE SOCIALE : ENTRE ATTENUATION DES CHOCS ET RESILIENCE, retenu cette année pour définir et orienter les interventions du MASS ‘’se veut apporter les réponses adéquates à la situation de précarités d’une grande partie de nos concitoyens. Situation, déjà fragilisée par les effets des crises Mondiales récurrentes d’ordre sanitaire, économique climatique ou sécuritaire’’.
‘’C’est dans cette optique que l’UNFD intervient avec le partenariat du MASS et de l’ADDS, dans un grand nombre de programmes sociaux à savoir l’alphabétisation des adultes, le renforcement du capital humain à travers les PSE Pratique Sociales Essentiels dans le PITCH, l’autonomisation des femmes par la formation, la bancarisation et la création d’AGR, pour ne citer que ceux-là. Tous ces programmes intégrés et interconnectés constituent un package de service visant à mieux préparer, outiller et autonomiser les bénéficiaires’’ a-t-elle ajouté.
Par ailleurs depuis sa mise en place au sein de l’UNFD et son inauguration par la première Dame et présidente de l’UNFD, les CPEC comme institutions de la micro finance sont devenus le fer de lance dans ce combat contre la pauvreté. Leur diversification jusqu’à l’introduction de système islamique à 0 taux d’intérêt a également répondu aux attentes de nombreux bénéficiaires,
De nos jours, les performances enregistrées par la microfinance sont incontestables. Les bénéficiaires deviennent des acteurs clés de leurs propres développements et du développement socioéconomique du pays.
Pour sa part, la ministre des Affaires sociales et des solidarités a dans son discours rendu un vibrant hommage en ce lieu privilégié pour nous les femmes Djiboutiennes. Ce lieu qui a vu tant de femmes de grande valeur œuvrer pour les biens de leurs concitoyens. Aussi, Je voudrais, à l’entame de mon intervention, rendre également ‘’ un hommage appuyé à la première dame et présidente de l’UNFD, Mme Kadra Mahamoud Haid, pour son combat inlassable, son engagement constant auprès des plus démunis et sa forte détermination dans la lutte contre la pauvreté.
Compte tenu du rôle important des instruments de la microfinance dans la promotion de l’autonomisation des ménages et des individus et de l’engouement suscité par ses produits et services financiers, avec un volume de distribution de 318 millions de nos francs, touchant plus de 2 700 bénéficiaires dont 80% de femmes promotrices et 18% d’hommes, la microfinance constitue indéniablement un instrument privilégié de lutte contre la pauvreté dans notre pays.
C’est dans cette optique que la ministre des Affaires Sociales et des solidarité a affirmé que ‘’grâce à la microfinance, des familles entières ont vu leur quotidien amélioré, des activités génératrices de revenus ont vu le jour’’
Avant de terminer de conclure, la ministre n’a pas manqué de rendre hommage à l’ADDS et à la CPEC qui ne ménagent pas leurs efforts pour une inclusion économique et sociale des plus démunis, a encourager les détenteurs de projet à se lancer.
A l’issue de la cérémonie les responsables présents à la cérémonie ont remis des certificats pour les meilleurs promoteurs « trices» au siège de l’UNFD.