Des relais communautaires mieux outillés
L’ADDS a organisé lundi dernier au siège de l’UNFD, une cérémonie de remise d’attestations de formation et de kits culinaires aux agents communautaires du programme de développement de soins de l’enfant.
Quarante cinq femmes ont reçu lundi dernier au siège de l’UNFD des attestations de fin de formation dans le cadre du programme de développement de soins de l’enfant. Celui-ci cible les femmes enceintes et les foyers avec des enfants âgés de 0 à deux ans. Il est financé par le Japon et administré par la Banque Mondiale.
L’agence djiboutienne de développement social(ADDS) en est le maître d’œuvre et jouit du concours de l’UNFD.
La parenthèse résume l’intérêt de la formation de deux jours qui s’est clôturée lundi dernier au siège de l’UNFD.
Elle portait sur le recyclage des femmes qui ont suivi une précédente formation en févier 2012.
Laquelle visait alors la promotion à base communautaire du développement de l’enfant en âge.
Outre ce rappel, les participantes ont pu rafraîchir leurs connaissances de base de la nutrition spécifique aux enfants de moins de deux ans et aux femmes enceintes.
Elles pourront relayer le savoir-faire acquis en la matière parmi leurs entourages respectifs.
Elles devraient par ce biais provoquer des changements alimentaires dans la lutte contre la malnutrition infantile et maternelle.
Elles devraient également servir de facilitatrices quant au respect et suivi de la consultation prénatale par les femmes enceintes.
Toutes issues des milieux défavorisés de la capitale et des régions de l’intérieur, ces mères conseillères et agents communautaires sont devenues les chevilles ouvrières des travaux à haute intensité de main d’œuvre sous forme de réhabilitations de puits et pavages de ruelles dans les quartiers cibles de Balbala et les localités de Damerjog, d’Arta et d’Adaïlou.
Elles sont tenues de garder un contact permanent avec les points focaux de l’UNFD qui se sont vus remettre des matériels.
Des outils grâce auxquels les unes et les autres pourraient effectuer des démonstrations culinaires auprès des femmes enceintes et des foyers avec des jeunes enfants.
Et ce dans l’espoir que ces deux groupes bien définis puissent s’alimenter mieux avec les denrées disponibles sur le marché local.
Le déclic relève du possible.
Pourvu que les relais communautaires de ce programme connaisent les résultats de l’enquête de référence de la DISED (Direction des études statistiques et de la démographie) sur le suivi des ménages au revenu bas dans chacune des zones d’intervention.