Hier au palais du peuple, il était question du lancement de la semaine de la solidarité nationale. Contrairement aux années précédentes, la célébration de la solidarité nationale va s’étaler du 06 au 12 janvier 2010 avec comme thème central la micro finance.
L’atelier d’hier sur les bonnes pratiques de la micro finance s’inscrit dans le cadre de la promotion des activités génératrices de revenus. Placé sous le patronage du Secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, M. Ahmed Mohamed Awaleh, le colloque a regroupé de part et d’autre d’une table ronde des élus des communes locales et collectivités régionales, des partenaires du PNUD, des responsables de la Banque Centrale de Djibouti( BCD) et de l’Agence Djiboutienne de Développement Social( ADDS) et de nombreux acteurs de la société civile.
Après les discours officiels, place aux échanges interactifs entre l’animatrice et les participants de l’atelier. L’une et les autres ont pu par ce biais établir un diagnostic sur la structuration organisationnelle des caisses d’épargne et de crédits. Ce qui a permis de mettre en exergue les difficultés transversales auxquelles sont confrontées les différentes institutions de micro finance du pays.
Des débats au palais du peuple, il ressort également que l’inapplication ou l’application partielle de la méthodologie de micro finance sont une source de dysfonctionnements dans les remboursements de prêts. Autre constat majeur: ces problèmes soulèvent la pertinence du choix d’un rigoureux travail de proximité qui devrait s’articuler autour d’une approche participative et d’une formation des clients des caisses d’épargne et de crédits. D’autant que le volume des prêts octroyés par les caisses est important après une année d’activités.
Ce dernier détail met en évidence la nécessité d’intégrer les bonnes pratiques dans la gestion quotidienne des leviers de la micro finance pour leurs responsables et clients respectifs. L’objectif immédiat est d’éviter une certaine désolidarisation de la caution solidaire qui lie des clients en cas d’insolvabilité d’un des membres du groupe. D’où le caractère vital que revêt la sensibilisation des unes et des autres sur les bonnes pratiques de la micro finance à travers une redynamisation des centres de crédits et une plus grande implication des élus locaux.