Créée en Janvier 2007, avec pour mission « de contribuer à l’éradication de la pauvreté chez les groupes vulnérables et d’atténuer la disparité entre les Régions », telle qu’elle est inscrite dans l’Article 5 de la Loi n°211/AN/07/5ème L portant création de l’ADDS, l’Agence Djiboutienne et du Développement Social [ADDS] a mené un ensemble d’actions d’envergure, développant avec ses multiples partenaires, des programmes adaptés à l’environnement socio-économique local et aux besoins des populations et communautés ciblées.
Durant ces douze années d’activité, l’Agence a su capitaliser une expertise reconnue et avérée dans nombre de domaines relevant de son champ d’action. C’est ainsi qu’à travers des vastes programmes, tels que ceux réalisés au titre du « Projet de Réduction de la Pauvreté urbaine à Djibouti » (PREPUD), ou du « Projet d’Appui à la Réalisation des Infrastructures socio-économiques dans les Régions » (PARISER), pour ne citer que ceux-là, l’Agence s’est fait connaître très largement parmi la population djiboutienne, tant urbaine que rurale. L’Agence est en effet reconnue comme l’organe d’exécution des changements et des améliorations des conditions de vie des populations et promispar le Chef de l’État.
Les activités de l’Agence sont multiples et variées et embrassant tout le champ du développement économique et social. Elles peuvent aller de l’accès aux infrastructures de base dans les zones les plus défavorisées à la mise en œuvre d’activités spécifiquement destinées au renforcement des capacités de partenaires étatiques et locaux. On peut citer entre autres l’autonomisation des populations vulnérables, la prévention de la malnutrition à base communautaire, la réduction du chômage par le biais de la formation, l’accès aux services sociaux de base (tels que l’éducation et la santé), la réduction des effets liés aux déplacements de populations migrantes (réfugiés ou déplacés), le renforcement des capacités matérielles, avec la mise à disposition d’équipements (scolaires, sanitaires,de pêcherie, etc.) et d’infrastructures (CDC, écoles, santé, etc.). Toutes ces activités sont en relation directe avec la mission pour laquelle elle a été mandatée par le gouvernement dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Social (INDS) et la volonté du Président de la République de mettre en place les stratégies adéquates et des solutions durables aux problèmes de pauvreté et de vulnérabilité.
« …Faire plus, …faire mieux … le but n’étant pas de maintenir ces populations dans l’assistanat mais plutôt d’augmenter leur résilience et leur offrir plus d’opportunités afin qu’elles puissent redevenir des membres productifs à part entière de notre société. Tout est fait pour aller dans ce sens » déclarait le Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, à l’occasion de la Journée nationale de la Solidarité du 12 janvier 2012.
Faire plus, faire mieux, c’est à cela que s’emploie l’Agence dans la mise en œuvre de ses programmes multisectoriels développés sous la tutelle du Ministère des Affaires Sociales et des Solidarité, en coopération avec les partenaires au développement, associés à chaque projet.
Les crises sont multiformes et la pauvreté un problème de vulnérabilité, d’impuissance et d’exclusion en lien avec des facteurs tels que le revenu, la santé, l’éducation, le genre, l’origine socio-économique et leur traduction au niveau du capital humain. D’où la nécessité de solutions transversales que traduisent les différentes formes d’actions de l’ADDS et que constituent en particulier les filets sociaux de sécurité, le micro finance et ses institutions CPEC (Caisses Populaires d’Épargne et de Crédits) et les programmes d’activités génératrices de revenu (AGR) qui lui sont associés. Toutes ces solutions participent de cette même approche transversale.