Le directeur général de l’ADDS, M. Mahdi Mohamed Djama, a remis officiellement cinq motos taxis au gérant de l’antenne régionale de la CPEC d’Ali Sabieh et ce en présence de la Secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad.
Quatre de ces engins feront l’objet de mise en vente publique selon des modalités qui seront définies par la CPEC. Le dernier appareil devra rester à la caisse qui envisage de s’en servir pour ses activités quotidiennes.
Il faut dire qu’une série d’avantages non négligeables sont associés à ces mobylettes à trois roues car elles peuvent se prêter aisément à diverses activités domestiques ou commerciales. Tout d’abord, leur extrême mobilité leur confère une certaine aptitude à se mouvoir facilement sur tout type de voie de circulation, sur route ou sur piste. Ensuite, elles présentent une capacité de transport plus intéressante que le deux-roues ordinaire.
En ce sens qu’elles peuvent assurer le transport de passagers ou de marchandises sur de courtes distances à l’intérieur des chefs-lieux de régions ou des localités environnantes.
Et selon des sources internes à la CPEC, il semble d’ores et déjà que les acquéreurs potentiels se multiplient et se bousculent au portillon en manifestant expressément leur intérêt pour ces motos taxis.
Répondant à la presse sur le sujet, le directeur général de l’ADDS a profité de l’occasion pour revenir en détail sur les avantages liés à ce projet de motos taxis.
Il a expliqué que ce nouveau produit rejoint un pack de produits déjà proposé par la CPEC comme les lampes solaires.
Il a souligné également l’intérêt pour les petits agriculteurs par exemple de disposer d’un outil aussi fiable et performant qui leur permette d’écouler leurs marchandises sur les marchés de la ville.
Par ailleurs, a-t-il indiqué, les motos taxis sont parfaitement adaptées pour une activité de transport en commun.
Des propos qui semble-t-il sont largement corroborés par la population locale qui trépigne de voir les trois roues investir les rues de leur ville.
La CPEC a donc maintenant les coudées franches pour s’acquitter encore plus efficacement de ses prérogatives, à savoir l’aide aux populations pauvres et surtout à la jeunesse sous la menace de la précarité.
Quant à l’ADDS, elle présente à ce jour un bilan fort honorable qui fait consensus parmi les Djiboutiens.
Puisqu’elle ne s’est jamais défaussée de son rôle de principal maître d’oeuvre de l’Initiative Nationale de Développement Social.