Entouré du Chargé de programme de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) à Djibouti, M. Abdoulkader Ismaïl, et du consultant FAO Kenya, formateur et expert IPC, M. Methode Niyongendawo, le directeur de l’agriculture du MAEPERH, M. Ahmed Mohamed Ali, a procédé hier au Sheraton hôtel à la clôture officielle du 6e atelier d’analyse technique de l’insécurité alimentaire dans le milieu rural en république de Djibouti.
Placé sous le haut patronage du ministère de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources halieutiques (MAEPERH), cet atelier, en lien avec le cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire IPC (de son appellation anglaise « integrated food security classification »), a été organisé par la FAO au Sheraton hôtel de Djibouti du 29 octobre au 5 novembre 2016.
Durant huit jours d’affilée, ce séminaire a ainsi regroupé une cinquantaine de participants provenant de différents secteurs concernés par la question, tels que les conseils régionaux et les préfectures des régions de l’intérieur, le secrétariat exécutif chargé de la gestion des risques et des catastrophes au niveau du ministère de l’intérieur, l’ONARD, l’ADDS, la DISED, la SEGRC, le CERD, le PAM, l’UNICEF, l’UNHCR, SOS Sahel, ainsi que des organisations issues de la société civile, telles que EVA, Paix & Lait et l’Association Agro-pastorale de Djibouti. Sans oublier les représentants des deux partenaires clés dans cette affaire : le ministère de l’Agriculture et la FAO.
La cérémonie de clôture a été de ce fait l’occasion de présenter les résultats provisoires du travail effectué durant toute cette semaine de séminaire. Concernant l’atelier en question, qui a eu lieu du 29 octobre au 5 novembre au Sheraton Djibouti Hôtel, il était composé d’une formation de 3 jours, suivi d’un atelier d’analyse technique.
A savoir que le processus IPC, lancé en république de Djibouti depuis 2011, intègre l’implication et la collaboration de toutes les institutions gouvernementales concernées par la sécurité alimentaire et leurs branches régionales, ainsi que les organisations internationales et locales et des agences des Nations Unies.
Selon la FAO, « la conclusion finale sur la situation actuelle et projetée de la sécurité alimentaire en république de Djibouti se fait par consensus technique entre les membres du Groupe de Travail, qui fondent leur analyse sur une base de données compilée à l’occasion de cet atelier, suite à un effort collectif de partage, de tri et de consolidation des données par les différents partenaires de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.»
La même source indique également que « le résultat visé est la mise-à-jour de la carte de l’insécurité alimentaire en république de Djibouti, qui avait été dernièrement mise à jour en octobre 2016. Cette carte, sur le plan technique, établit une classification commune de la sévérité et des causes de l’insécurité alimentaire à Djibouti, et permet d’identifier les populations concernées. Elle permet de combler les lacunes, d’améliorer la collecte des données de façon inclusive et le niveau de déségrégation de données. »
Sur le plan sociopolitique, ajoute-t-on, « l’IPC offre aux décideurs politiques une meilleure visibilité de la situation actuelle dans le but d’améliorer la communication pour l’action et de garantir la qualité des projets en développement. »