Lancée officiellement au mois de janvier 2008, l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) résulte de la fusion de l’ex ADETIP (Agence Djiboutien d’Exécution de travaux d’Intérêt Publics) et l’ex FSD (Fonds Social de Développement). Le gouvernement l’a mandatée pour lutter, contre la pauvreté et l’exclusion sociale, améliorer les conditions de vie des couches de la population les plus vulnérables. L’agence djiboutienne intervient dans les zones urbaines, périurbaines et rurales qui concentrent les couches vulnérables de la population du pays.
Dans le cadre de sa mission de lutte contre la pauvreté, dans le milieu rural, l’ADDS a mis en place une équipe vouée à mettre en œuvre ses objectifs de développement en milieu rural. Les membres de Celle-ci ont mené un diagnostic sur huit coopératives agropastorales afin de recueillir des indicateurs socioéconomiques et d’éclaircir la situation réelle des activités agro élevages.
Les données récoltées ont permis l’élaboration d’un programme national de développement rural. L’un de ses volets porte sur la promotion des activités d’agro élevages qui reste un moyen efficace pour réduire la pauvreté dans les zones où des potentialités agropastorales existent. Les objectifs visés par ce biais portent sur le renforcement de capacités des agriculteurs dans divers domaines. Citons l’organisation et le fonctionnement internes des coopératives, les techniques de cultures, la gestion financière et la commercialisation des produits agricoles.
De manière concrète, les responsables de l’ADDS entendent mettre à la disposition des coopératives des outils de vulgarisation agricole (livrets, manuels). Les jardins de ces mêmes coopératives se verraient doter de matériels. La mise en place de systèmes d’irrigation à travers l’exhaure de l’eau par énergie solaire va servir l’accroissement de la production agro-pastorale des coopératives. D’où la possibilité donnée aux agriculteurs de se livrer aux activités de vente des produits de la terre qui sont susceptibles de générer des revenus décents et stables.
Certes, le programme national de développement rural est ambitieux. Mais son succès suppose une mobilisation permanente des partenaires de l’ADDS comme les conseils régionaux, les préfectures et les responsables des postes administratifs, les tissus associatifs des villages cibles, les services ministériels décentralisés concernés et l’association française des volontaires du progrès.