Une douzaine de jeunes se sont respectivement vus octroyer une enveloppe d’argent pour le démarrage de leurs activités d’entrepreneuriat à Damerjog. C’est à travers le projet Propeja de l’ADDS qu’une telle initiative a pu voir le jour.
L’entrepreneuriat constitue un moyen pour les jeunes de s’affranchir pleinement des affres du chômage. C’est pourquoi, le gouvernement à travers son bras armé, l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), œuvre sans relâche en multipliant les initiatives pour offrir des opportunités adéquates et appropriés aux jeunes au x quatre coins du pays. C’est dans ce sens que l’ADDS a procédé hier au conseil régional d’Arta, à l’octroi d’un fonds de démarrage à une douzaine des jeunes issus des localités de Damerjog et de Douda.
L’événement s’est déroulé en présence du directeur de l’ADDS, Mahdi Djama, et du chef du projet, et de Ide Mohamed, et d’un élu de la localité de Damerjog. Cette cérémonie s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion de l’emploi des jeunes et de l’artisanat (Propeja).
Réalisé avec l’appui du Fonds japonais pour le développement social et administré par la Banque mondiale, le Propeja a pour objectif essentiel d’améliorer l’accessibilité des jeunes et des femmes aux opportunités de création de revenus et d’emplois et ceci, à travers des formations, d’accompagnement, et des soutiens financiers pour la mise en œuvre de leurs activités génératrices de revenus.
Après quatre mois d’intense formation, centrée sur les ficelles du métier d’entrepreneuriat, les bases et subtilités de faire le premier pas dans le monde d’entreprise et surtout les façons de fructifier leurs affaires, trente six lauréats ont été distingués, en tous douze projets, soit quatre projets à Douda et huit à Damerjog, à hauteur de quatre cents mille francs (400 000 FDJ) par projet.
Donc c’était hier, dans une atmosphère empreinte de jovialité et pleine d’espoir que les douze jeunes ont reçu leur premier versement d’argent des mains du directeur général de l’ADDS. Ne dépassant pas les quatre cents milles francs, cette enveloppe devra permettre à ces jeunes de se lancer dans leurs activités, et surtout d’ouvrir un compte bancaire aux guichets de la CPEC. Sélectionnées au préalable par un jury, les activités des récipiendaires répondent aux besoins des habitants de ces localités. Qu’il s’agisse de la vente de légumes ou la revente des cartes prépayées…
Le chef du projet du Projeja, Ide Mohamed, a d’emblée sensibilisé ces jeunes sur l’importance de veiller aux intérêts de leur petit échoppe.
Une fois entrés dans le monde d’entrepreneuriat, les principaux concernés seront toujours accompagnés et conseillés par des experts de l’ADDS.
Rappelons que ce projet prévoit une formation de base sur l’entreprenariat, un concours de microprojets, et un appui aux femmes artisanes en matière de production et de commercialisation. Il s’agit pour l’ADDS de mettre sur pied une stratégie de sortie de la pauvreté via l’accès au financement pour au moins 3000 jeunes hommes et femmes peu ou moyennement qualifiés qui sont issues des communautés de Djibouti-ville, d’Arta Tadjourah, d’Obock, de Dikhil, et d’Ali Sabieh.
Pour plus d’informations visitez la page du projet: PROJET DE PROMOTION DE L’EMPLOI DES JEUNES ET DE L’ARTISANAT (PROPEJA)