Il existe une trentaine d’organisations de la société civile (OSC) dans la région d’Obock. L’une des plus actives est l’Association Action Plus (AAP) qui coordonne actuellement un projet d’envergure avec l’ADDS. Pour en savoir plus sur ce programme, nous avons récemment eu un entretien avec le président d’AAP, Ahmed Mohamed Abdo.
» Je demeure confiant en le développement durable et intégré de la région d’Obock »
La Nation : Et si vous nous parliez du parcours et des missions de l’Association Action Plus (AAP) dans la région d’Obock ?
Ahmed Mohamed Abdo :- L’Association Action Plus est l’une des plus vieilles organisations de la société civile œuvrant dans la région d’Obock.
Notre association est depuis longtemps un partenaire des pouvoirs publics et des organisations internationales dans le cadre du développement social et de la lutte contre la pauvreté.
Notre structure associative à but non lucratif est régie par la loi de 1901 et s’est donnée pour objectif de contribuer au développement social des Obockois, de renforcer l’accès à l’éducation, de promouvoir la culture, et de venir en aide aux personnes vulnérables, notamment les orphelins.
Quel bilan dressez-vous aujourd’hui des travaux d’enquête, de recensement et de diagnostic du tissu associatif de la région d’Obock que votre association avait menés de février à mars 2013 avec le concours de l’Agence djiboutienne de développement social(ADDS)?.
Il m’importe d’abord de rappeler que cette initiative rentrait dans le cadre du projet d’encadrement des associations de la région d’Obock.
Bien entendu, elle a été réalisée avec le précieux concours de l’ADDS et d’autres partenaires. Désormais, il existe une base de données sur les organisations associatives de la région.
Cette étude a permis de dresser un inventaire des profils d’associations officiant sur l’ensemble de la région et d’identifier leurs problématiques, leurs besoins, leurs capacités et leurs domaines d’interventions.
La restitution du rapport sera fort utile pour canaliser les actions qui seront entreprises à Obock dans les années à venir.
Ce rapport constitue un outil de référence qui déterminera les conditions de mise en œuvre de chantiers futurs qui seront initiés dans la région par notre gouvernement avec le soutien des partenaires au développement.
L’Agence djiboutienne de développement sociale (ADDS) a eu, il y a quelques semaines, une réunion de concertation avec des associations porteuses de microprojets de développement. Plusieurs de ces projets ont été retenus à l’issue de cette rencontre. Alors, que pouvez-vous nous dire sur cette initiative et quel est le rôle de votre association dans ce programme?
L’ADDS mettra en œuvre un programme de lutte contre la pauvreté dans la région d’Obock sur un financement de la Banque africaine de développement(BAD).
Dans ce contexte, plusieurs associations obockoises vont exécuter une série de projets sélectionnés sous la supervision de l’association Action Plus. En sa qualité d’ONG Senior, notre structure associative va piloter ces projets communautaires.
Notons que ce programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Initiative nationale pour le développement social (INDS), initié par le président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh.
Comment voyez-vous l’avenir d’Obock dans les décennies à venir ?
Vous savez, je suis d’un naturel optimiste. Je demeure confiant en le développement durable et intégré de la région d’Obock.
En effet, notre région dispose des atouts naturels et culturels qui peuvent l’aider énormément dans sa quête de développement économique et social.
Avec la politique initiée par le président de la République, les Obockois sont convaincus que leur région jouera un rôle précurseur d’ici quelques années dans plusieurs domaines.