Le chapitre investissement du budget prévisionnel de l’Agence Djiboutienne de Développement Social(ADDS) laisse à penser que le gouvernement entend doter le maître d’ouvrage délégué de moyens financiers conséquents dans la lutte contre la pauvreté.
Le 30ème Conseil des Ministres de l’année 2012 a adopté mardi dernier le budget prévisionnel de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS) pour l’exercice 2013. Celui-ci est arrêté en produits et en charges à 375 millions FD. Le chapitre investissement laisse à penser que le gouvernement entend doter l’ADDS de moyens financiers conséquents dans la lutte contre la pauvreté.
En effet, le budget 2013 de ce maître d’ouvrage délégué prévoit des financements de plus de 3 milliards de nos francs à cet effet.
Avec une telle manne, l’ADDS sera en mesure de mener à bien les chantiers du programme de réduction de la pauvreté urbaine de Djibouti ou PREPUD selon le jargon des professionnels qui visent l’amélioration de l’accès aux services de base, le développement communautaire et le renforcement des capacités des acteurs locaux ainsi que les projets de la micro finance qui cible aussi les franges pauvres de la population active.
Citons notamment les femmes qui sont exclues du système bancaire classique.
D’autres ambitions et non des moindres de l’agence concernent le démarrage du projet de gestion des déchets solides de Balbala en vue d’améliorer l’environnement du cadre de vie urbain et celui des filets sociaux de sécurité dont les principaux objectifs sont de préserver le pouvoir d’achat des ménages vulnérables, de soutenir les activités génératrices de revenus et d’investir dans le capital humain.
Idem, la protection sociale productive, l’employabilité des jeunes, la gestion environnementale et l’électrification par le solaire demeurent des priorités majeures de l’ADDS et du Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale.
Il s’agit pour l’acteur institutionnel et l’autorité politique de tutelle de consolider les acquis et d’intensifier les interventions sur le terrain dans ces domaines précis.
Avec comme lames de fond les inégalités sociales qu’il faut atténuer et les conditions de vie des couches démunies qui restent à améliorer.