Des valeurs dont la mesure ne peut être comble dans un monde, emblématique de facteurs d’imprévisibilité et de déchirements internes de sociétés et qui détient le triste record jamais égalé dans l’histoire de l’humanité d’une prolifération exponentielle de la pauvreté dans des pans entiers de régions du globe, alors que paradoxalement, dans le même temps, la richesse produite est également sans précédent. En l’espace de deux décennies la liste des pays touchés par la pauvreté, s’allonge et reste ouverte, voici proclamée l’indignation de la communauté internationale au sommet du millénaire.
Djibouti n’a pas lésiné sur les moyens de faire face à cette réalité douloureuse en se mobilisant autour d’une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, qui s’annonce comme un refus de fatalisation du phénomène et également l’expression d’opportunités de l’éradiquer. L’émergence de cette stratégie va s’affirmer pour occuper une place essentielle dans l’œuvre accomplie par le Chef de l’Etat à l’occasion de son premier mandat, en créant une institution chargée de combattre la pauvreté l’ADETIP, avant de promouvoir dans le même ordre d’idée, en 2008 précisément au cours de son second mandat une meilleure structuration du champ d’expression de l’action, par la création de l’ADDS.