La secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, a parrainé hier au Sheraton la cérémonie de clôture de la formation destinée aux conseillers régionaux, aux élus et agents communaux et aux techniciens des services déconcentrés des ministères sectoriels. L’événement est venu couronner les travaux de cinq jours sur le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des collectivités locales que les uns et les autres ont effectué sous les lambris de l’hôtel.
L’agence djiboutienne de développement social(ADDS) a organisé du 18 au 22 janvier 2014 au Sheraton une formation consacrée au renforcement des capacités techniques et organisationnelles des collectivités locales.
Son autorité politique de tutelle, en l’occurrence la secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad, a parrainé hier la cérémonie de clôture de cette session de formation de cinq jours qui ciblait les conseillers régionaux, les élus et agents communaux et les techniciens des services déconcentrés des ministères sectoriels.
L’événement a vu la participation de plusieurs personnalités publiques. Citons le ministre de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, Nabil Mohamed Ahmed, le ministre de la Santé, Kassim Issack Osman, le maire de la capitale, Houssein Abdillahi Kayad, le président du conseil d’administration de l’ADDS, Abdi Ilmi Achkir, et le directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama.
La cérémonie d’hier au Sheraton est venue couronner les travaux de cinq jours sur la maitrise d’ouvrage, la maitrise d’ouvrage délégué et la maitrise d’œuvre que les apprenants ont effectué sous la houlette du consultant Jean Michel Lebreton, issu des rangs de l’institut international de formation et conseil en ressources humaines ou FORHOM de son acronyme anglais.
Celui-ci a animé les différents modules de cette session de formation. Des modules au cours desquels le public cible a pu cerner les rôles et les responsabilités de l’ADDS dans l’exécution des projets de développement national.
Les participants ont également été sensibilisés sur les contributions de l’agence djiboutienne et les leurs en vue d’améliorer les conditions de vie des populations locales.
Mieux, ils ont maintenant une meilleure vision globale quant au partage des taches entre les acteurs institutionnels dans la lutte contre la précarité.
En clair, les collectivités ou les différents départements ministériels restent propriétaires du projet en matière de maîtrise d’ouvrage.
De ce fait, ils s’assurent de sa faisabilité et de la mobilisation de son financement. Si le maître d’ouvrage ne possède pas l’expérience nécessaire, il peut faire appel au maitre d’ouvrage délégué , qui lui devra retenir un maitre d’œuvre, qui est l’entité appelée à réaliser l’ouvrage, dans le respect des délais impartis, du coût fixé et des exigences de qualité conformément aux termes du contrat.
C’est donc à la lumière des ces nouvelles notions que les participants ont pu intégrer les différentes phases d’exécution des projets, qui sont notamment l’identification des problématiques, leurs formulations, leurs exécutions et leur suivi-évaluation.
Le rappel souligne assez le caractère opportun de cette formation qui était destinée au renforcement des capacités des acteurs concernés dans la gestion des projets de développement local.
Comme l’a si bien relevé le président du conseil d’administration de l’ADDS, une bonne évaluation objective est indispensable, si nous voulons apporter les corrections nécessaires à nos programmes et tirer des leçons pour l’avenir.
Abondant dans ce sens, la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale a déclaré que les initiatives de l’ADDS ne sauront être les duplications des programmes sectoriels de l’Etat ou des collectivités locales mais seront plutôt complémentaires des modes d’intervention existants.
Les propos de Mme Zahra Youssouf Kayad ont sensibilisé ses auditeurs qui se sont dits favorables au renouvellement de ce type de formation.
Leurs souhaits semblent exaucés. Puisque l’ADDS et le SESN prévoient de concert la programmation prochaine d’autres offres de formations sur la gestion des projets et collectivités. L’objectif visé par ce biais est de mieux organiser ces dernières.