L’agence djiboutienne de développement social (ADDS) et la caisse populaire d’épargne et de crédit(CPEC) ont conclu hier dans la salle de réunion du Ministère de l’Economie et des Finances une convention de financement, d’un montant de 70 millions de nos francs.
Le directeur général de l’agence djiboutienne de développement social (ADDS), M. Mahdi Mohamed Djama, et la directrice de la caisse populaire d’épargne et de crédit(CPEC), Mme Hawa Djama Idleh, ont signé hier dans la salle de réunion du Ministère de l’Economie et des Finances une convention portant sur la finance conventionnelle.
Avec la conclusion de ce protocole d’accord, la CPEC disposera d’une ligne de crédit de 70 millions de nos francs.
L’octroi de cette enveloppe vient à point nommé pour l’institution de micro finance qui est en première ligne dans la guerre de longue haleine contre la pauvreté.
En effet, la CPEC a pour mission de rendre accessibles les services financiers aux micro-entreprises et essentiellement aux plus démunis parmi la population nationale.
Citons notamment les exclus du système bancaire classique, les ménages au revenu bas, les jeunes chômeurs et les femmes.
Les unes et les autres fondent d’énormes espoirs en la caisse populaire d’épargne et de crédit.
Car celle-ci est différente des établissements de crédits classiques de par son statut.
Elle est une coopérative de finance solidaire, née de la volonté créative de quelque 800 femmes issues du milieu associatif, qui a démarré ses activités en janvier 2009 avec une première ligne de financement de 848 000 dollars américains, soit environ 150 millions de nos francs, accordée par l’agence djiboutienne de développement social (ADDS)