L’agence djiboutienne de développement social (ADDS) a organisé hier, au centre Bender Jadid, un atelier de sensibilisation dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Gestion des déchets solides », financé par l’agence française de développement (AFD).
Cet atelier s’est déroulé en présence du directeur du développement social, Dirieh Farah Souldan, des représentants de différentes associations et des élus locaux.
L’objectif du projet vise l’amélioration du cadre de vie de la population locale et la réduction de la pauvreté relative et extrême. Le projet permettra la création d’emplois formels dans le secteur de la gestion des déchets solides, l’amélioration du tri et du recyclage, et enfin la création d’une filière de fabrication de matériaux de construction à partir de déchets plastiques.
En effet, le gouvernement déploie des moyens importants pour encadrer et accompagner les mutations auxquelles notre capitale fait face, notamment en ce qui concerne l’épineuse problématique de la gestion des déchets solides. La ville de Djibouti produit quotidiennement 300 tonnes d’ordures ménagères qu’il faut collecter, transporter, stocker et traiter. Cette tache immense revient à l’OVD qui est à pied d’œuvre de jour comme de nuit pour s’acquitter de sa mission.
Ainsi, le projet prévoit la construction de 7 points de regroupement en vue de protéger l’environnement et d’améliorer le cadre de vie de la population.
Débuté en 2014, le projet «Gestion des Déchets Solides», financé par l’AFD à hauteur de 6 millions d’euros, est mis en œuvre par l’OVD avec l’appui de l’ADDS.