Une mission de, l’Agence Djiboutienne de développement social a séjourné a Adailou du 2 au 6 Avril en vue du lancement de la deuxième phase du programme « nutrition » relative aux travaux à haute intensité de main d’œuvre. Cet événement s’est déroulé en présence du comité locale de Adailou, de la Banque Mondiale, du Programme alimentaire mondiale et l’association « Eva ».
Six mois après la mise en place du programme haute nutrition, l’agence de développement social a mis en œuvre la deuxième étape dite « HIMO » qui concerne des travaux communautaires. Plus de 208 ménages sont concernés, et fera travailler plus de 60 personnes.
Le programme d’assistance sociale mis en œuvre par le Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale à travers l’ADDS s’inscrit dans le cadre prévention de la malnutrition à base communautaire.
Parmi ces femmes des mères conseillères ont été formées sur la promotion communautaire et le développement du jeune enfant. Ces dernières font des séances de sensibilisation sur l’importance de l’allaitement maternel exclusif dans les foyers, ainsi des visites et de la promotion de la diversité alimentaire et la fréquentation des centres de santé.
En effet, la République de Djibouti a bénéficié d’un Don du Gouvernement du Japon, administré par la Banque Mondiale pour apporter une réponse rapide aux problèmes liés au manque de revenu à travers la création de l’emploi temporaire et d’une assistance aux personnes vulnérables dans la refondation du capital humain pour sortir de la pauvreté.
Pour assurer la pérennité le projet « filet social », prévoit des emplois à buts communautaires, dit travaux à Haute Intensité de Main-d’Oeuvre rehausser les revenus des familles.
Après une intense mobilisation sociale pendant lesquelles les agents de développement social de l’ADDS ont informés la population de la zone du projet, ces derniers ont désigné chacun leurs représentants membres du comité local de développement.
Le rôle de chaque membre du comité est primordial. Il doit être le porte-parole des besoins et des projets de chaque quartier qu’il a l’honneur de représenter.
Cette approche permet d’assurer une implication optimale des communautés dans le choix et l’établissement de priorités en matière de Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) et leur suivi dans les limites de l’enveloppe allouée par le projet à chaque zone.
Ces travaux consistent aux ramassages de plastiques et autres produits bio dégradables qui sont échangés contre de l’argent liquide ou des rations alimentaires, à l’entretien et la réhabilitation d’infrastructures collectives urbaines.
Il s’agira aussi de construire 3 fosses à ordures, des activités de nettoyage à Guirori, Gaouria et à Adailou.
La mise en place d’une stratégie nationale des filets sociaux de sécurité vise la définition d’un cadre globale et cohérent, dotés de plans d’actions influant de manière significative sur la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.