Des associations mieux informées
Il était question des conditions d’éligibilité aux financements du fonds de développement communautaire (FDC), jeudi dernier au siège du Conseil régional d’Arta. Pour les néophytes, le FDC est le bras armé de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS) dans la lutte contre la pauvreté au niveau communautaire. Il jouit du soutien financier de la Banque africaine de développement (BAD). Ce levier de financements vise à faciliter la mise en œuvre des micro-projets portés par des associations à l’échelle locale dans chacune des régions du pays.
L’agence djiboutienne de développement social (ADDS) a dépêché jeudi dernier plusieurs de ses cadres supérieurs au chef-lieu de la région d’Arta. La venue des visiteurs répondait au besoin d’une meilleure sensibilisation sur les principes directeurs régissant l’accès au fonds de développement communautaire(FDC) d’Arta. Avec comme public-cible les acteurs du tissu associatif local qui étaient réunis au siège du Conseil régional d’Arta. La rencontre s’est déroulée en présence du maître des lieux, Omar Djama Odowa. Elle était animée par le chef de la délégation de l’ADDS.
Citons en l’occurrence Galab Hassan Galab. L’homme a expliqué via la projection de diapositives la raison d’être, l’utilité, et la portée du projet d’appui à la réalisation des infrastructures socioéconomiques et à la promotion des activités économiques dans les régions ou PARISER selon le jargon des connaisseurs. Il a ensuite apporté des éclaircissements sur les conditions d’accès au fonds de développement communautaire d’Arta. Lequel fait partie intégrante du projet dit « PARISER ». Il est aussi le bras armé de l’ADDS dans la lutte contre la pauvreté au niveau communautaire. Le FDC jouit du soutien financier de la Banque africaine de développement (BAD). Ce levier de financements vise à faciliter la mise en œuvre des micro-projets portés par des associations à l’échelle locale. Pour les néophytes, seules les structures associatives, titulaires d’un récépissé valable, peuvent soumettre leurs initiatives de développement durable à l’aval d’un comité de gestion déjà en place. En cas d’approbation des membres du dit-comité, celles-ci se verront débloquer une enveloppe de trois millions de nos francs au maximum.
En clair, la mission première du FDC est de susciter une dynamique communautaire en vue de l’atténuation des affres de la précarité. Autant dire que les associations mieux informées sauront tirer profit des avantages de ce fonds mis à leur disposition dans chacune des régions du pays.
Sadik Ahmed