Une cinquantaine de jeunes filles ont bouclé jeudi dernier au centre des femmes de Balbala un cycle de formations professionnelles, l’une de neuf mois en coiffure et l’autre de 18 mois en informatique et cuisine, dans le cadre du programme de développement urbain intégré (PDUI) visant la réduction du chômage et de la pauvreté.
L’ambiance des grands jours régnait jeudi dernier au centre de formation des femmes, sis dans la commune de Balbala de la capitale.
Les lieux ont abrité la cérémonie de clôture de formations professionnelles, l’une de neuf mois en coiffure et l’autre de 18 mois en informatique et cuisine qui ciblaient une cinquantaine de jeunes filles, issues de quartiers populaires 12, 14 et 15 de Balbala.
Les participantes ont donc alterné des cours théoriques au centre de Balbala et des modules pratiques sous forme de stages effectués au sein de différentes structures d’accueil tout au long de ces sessions de formations.
Lesquelles s’inscrivent dans le cadre du programme de développement urbain intégré (PDUI).
L’Agence Djiboutienne de Développement Social(ADDS) en est le maître d’œuvre et jouit du soutien financier de l’agence française de développement(AFD).
L’ADDS a donc assuré la prise en charge complète du coût de ce cycle de formations professionnelles qui répond au souci du gouvernement de valoriser le capital humain du pays.
C’est le cas de le dire pour la cinquantaine de jeunes filles de Balbala qui ont acquis par ce biais un savoir-faire en coiffure, informatique et cuisine.
Mieux, cinq d’entre elles ont décroché un job parmi les petites entreprises de la place.
Leurs quarante cinq autres congénères bénéficient d’un accompagnement post-formation de la part de la direction de développement social et de celle du centre des femmes de Balbala.
Et ce, faut-il préciser, en vue de leur insertion sur le marché du travail local.
Titulaires de certificats professionnels en coiffure, informatique et cuisine, les principales concernées se verront faciliter l’accès au micro crédit et distribuer des kits professionnels.
Des opportunités grâce auxquelles elles pourront se lancer dans des activités génératrices de revenus.
La parenthèse résume assez la pertinence et la portée des formations ciblées qui sont dispensées au centre des femmes de Balbala dans l’optique de la réduction du chômage et de la pauvreté