Contexte
Nombreuses études et enquêtes montrent que la sédentarisation, même lente et progressive, des populations nomades dans le pays aurait pour effet, à terme, le ralentissement de l’exode rural vers la capitale et ce sont les capitales régionales qui se chargeraient de l’absorption et de la stabilisation d’une bonne partie des flux migratoires. Mais pour que ce processus se réalise et qu’il soit durable, il est impératif de remédier
au déséquilibre de la hiérarchie entre la capitale et ces villes régionales. En concentrant les principaux facteurs de développement dans la capitale, il y a un vrai risque d’hypothéquer les perspectives de développement des autres villes et, par conséquent, celles de la capitale et du pays dans son ensemble.