Les caisses populaires d’épargne et de crédit (CPEC), comme toutes les institutions de micro finance mutualiste du monde, tiennent une assemblée générale annuelle afin de passer en revue les activités réalisées et de renouveler leurs organes de gestion. Depuis leur lancement en 2008, les CPEC ont injecté un volume de crédit de plus d’un milliard trois cent millions de nos francs au titre du financement des activités économiques de ses sociétaires. Elles ont mobilisé l’épargne de plus de vingt deux mille personnes.
Le secteur de la micro finance à Djibouti est en plein essor depuis la mise en place des premières caisses en milieu rural depuis Mars 2011. Précisément, trois grandes institutions, sous la dénomination de CPEC (caisses populaires d’épargne et de crédit) offrent leurs services à travers toutes les régions du pays. Elles sont principalement installées dans la capitale pour la CPEC de Djibouti, qui dessert tous les quartiers de la ville et du district d’Arta, à Tadjourah et Obock pour la CPEC du Nord, à Ali SABIEH et Dikhil pour la CPEC du Sud.
Les CPEC sont des institutions mutualistes à caractère de coopérative qui regroupent toutes personnes partageant le lien commun de mise en place d’une alternative permettant d’accroitre l’accès aux services financiers à toutes les catégories socio-économiques du pays, notamment les micro-entreprises, le secteur informel, les femmes et les jeunes entrepreneurs. De ce fait, elles ont une vocation d’utilité générale, appartenant aux populations djiboutiennes et aidant celles-ci à renforcer leur bien-être socio-économique.
Depuis leur lancement en 2008, les CPEC ont injecté un volume de crédit de plus d’un milliard trois cent millions de nos francs au titre du financement des activités économiques de ses sociétaires et ont mobilisé l’épargne de plus de vingt deux mille personnes.
Les CPEC, comme toutes les institutions de micro finance mutualiste du monde, tiennent une assemblée générale annuelle afin de passer en revue les activités réalisées et de renouveler leurs organes de gestion.
Avec le soutien du Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale, qui s’occupe de la promotion du secteur de la micro finance et la Banque Centrale de Djibouti, chargée de la supervision de ce secteur, ces assemblées se tiendront durant tous le mois d’avril 2015 et donneront l’occasion au public djiboutien de mieux connaitre les enjeux de la micro finance.
Les CPEC ont été promues depuis 2008 dans le cadre de la vision du Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, pour la réduction de la pauvreté et la lutte contre le chômage dans le pays. Elles constituent en l’état un outil adéquat de financement des populations généralement exclues du secteur bancaire classique et qui leur permet de développer des activités économiques, contribuant à la création de richesse, d’emploi et de croissance.
Pour tenir les assemblées générales annuelles, les CPEC organisent auparavant des assemblées sectorielles dans chaque quartier de la capitale et du district d’Arta pour la CPEC de Djibouti et dans chaque zone couverte de Tadjourah, Obock, Ali-Sabieh, Dikhil respectivement pour les CPEC du Nord et du Sud dans la semaine allant du 11 au 19 avril 2015. Ces assemblées sectorielles ont pour but de désigner des délégués qui viendront siéger à l’assemblée générale annuelle de chaque CPEC et de sensibiliser les populations sur l’importance et les avantages des CPEC pour la population.
Selon la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf KAYAD, le gouvernement a contribué pleinement à la vulgarisation de la micro financé dans le pays, dans la mise en place des ces institutions et leur fonctionnement à travers plusieurs fonds et lignes de crédit injectés pour le financement de l’entreprenariat, en particulier celui des femmes et des jeunes demandeurs d’emploi.
De plus la micro finance s’inscrit en priorité dans l’Initiative Nationale de Développement Social (INDS) et une stratégie nationale de se secteur est en cours d’exécution par la Direction de la micro finance, logée au sein de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS).
Au niveau international, la République de Djibouti est en phase avec les orientations des nations unies pour la micro finance qui a été placée comme l’un des instruments prioritaires de lutte contre la pauvreté. D’ailleurs, le sommet mondial du microcrédit qui s’est tenu aux Philippines en 2013 a pris comme résolution principale de sortir cent millions de personnes à travers le monde de la précarité grâce au développement de la micro finance.
A terme, la micro finance à Djibouti sera, non seulement une réponse concrète à l’accès général aux services financiers des populations mais pourra aussi être un tremplin par excellence d’offre de services et d’opportunités diverses aux populations les plus exposées en matière de couverture universelle maladie à travers la micro assurance et le bien-être global à travers l’éducation financière.