Face aux défis socio-économiques liés à la croissance de la migration, l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ont signé hier après-midi un mémorandum d’entente, pour concevoir et mettre en œuvre des solutions adaptées au contexte djiboutien.
Au cours d’une rencontre hier après-midi, dans les locaux de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) sis au plateau du Serpent dans la commune de Ras-Dika, la cheffe de la mission de l’organisation internationale pour les migrations à Djibouti, Tanja Pacifico et le directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama ont paraphé ensemble les documents concernant un mémorandum d’entente permettant d’améliorer les conditions de vie des populations impactées par les dynamiques migratoires et gérer efficacement les défis liés à ce fléau.
L’importance du partenariat avec l’ADDS pour formaliser une collaboration déjà en cours et renforcer les efforts conjoints face aux défis posés par les flux migratoires à Djibouti. cheffe de mission de l’OIM, Tanja Pacifico.
Cette cérémonie, qui s’est tenue dans une atmosphère empreinte de coopération et d’engagement, s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables des deux institutions dont le directeur du département ‘‘Développement Social’’ de l’ADDS, Galab Hassan Galab et la chargée de programme du bureau local de l’OIM, Bianca Manacorda. Le mémorandum d’entente signé hier après-midi repose sur une vision commune permettant aux deux institutions d’apporter des solutions aux populations vulnérables et les communautés impactées par les dynamiques migratoires. Cette collaboration stratégique s’articule autour de deux axes majeurs. Il s’agit pour l’ADDS et l’OIM à travers ce mémorandum d’entente d’élaborer d’une part, des Plans d’Actions Communautaires adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des populations en matière d’accès à l’eau, à l’éducation, à la santé et au développement économique ; et de l’autre à renforcer les capacités des comités communautaires. Ce volet vise à autonomiser les structures locales de gouvernance. En formant les comités communautaires aux techniques de gestion de projet, de mobilisation sociale et de plaidoyer, l’ADDS et l’OIM entendent doter ces structures des outils nécessaires pour assurer la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des plans d’actions. L’objectif étant de créer des communautés capables de piloter leur propre développement de manière autonome.
Dans une intervention prononcée au cours de cette cérémonie, la cheffe de mission de l’OIM, Tanja Pacifico, souligne l’importance du partenariat avec l’ADDS pour formaliser une collaboration déjà en cours et renforcer les efforts conjoints face aux défis posés par les flux migratoires à Djibouti. Elle explique que ces mouvements, traversant des régions aux ressources limitées comme Ali Sabieh, Dikhil, Arta, Tadjourah et Obock, impactent directement les communautés locales.
Cette synergie vise à capitaliser sur l’expertise locale de l’ADDS et l’expérience internationale de l’OIM pour soutenir le développement des localités des régions impactées par la migration. Directeur du Développement Social- Galab Hassan Galab.
Pour l’ADDS, c’est le directeur du développement social, qui s’est exprimé. Galab Hassan Galab a indiqué que cette synergie vise à capitaliser sur l’expertise locale de l’ADDS et l’expérience internationale de l’OIM pour soutenir le développement des localités des régions impactées par la migration. Ce partenariat se concentrera selon lui sur des zones sélectionnées en fonction de critères précis tels que le niveau de vulnérabilité socio-économique, l’impact des flux migratoires, et le potentiel de développement.
Bref, en conjuguant expertise locale et savoir-faire international, l’ADDS et l’OIM comptent apporter des solutions innovantes et durables pour relever les défis complexes auxquels Djibouti est confronté dans le domaine de la migration.